Nous essayons de faire comprendre :
– qu’on ne domine la nature qu’en la respectant, que le développement économique ne passe pas par la destruction de la nature et que le progrès social n’a rien à voir avec le mépris du passé,
– que les hommes d’aujourd’hui ont besoin de re-création autant que de confort et que cette re-création c’est dans la contemplation de ce qui est beau que la plupart la trouvent, que nous ne devons pas détruire ce qui est naturellement ou anciennement beau pour le remplacer par quelque chose qui est seulement au goût du jour souvent « joli », ou même « mignon »,
– que nous devons avoir la volonté de garder et de faire vivre un patrimoine précieux,
– qu’ à chaque décision que nous prenons nous devons nous dire:
« En faisant cela est-ce que je ne risque pas d’être un destructeur d’harmonie, et si oui, comment l’être le moins possible ? »
Dans quel esprit travaille l’UMIVEM ?
Nous avons essayé de ne jamais considérer nos opposants comme des ennemis, et tenté souvent de les rallier à une oeuvre que nous souhaitons faire avec eux et non contre eux.
Un dialogue permanent auprès des plus hautes instances
L’UMIVEM engage et entretien un dialogue permanent auprès des pouvoirs publiques. Cette concertation auprès des plus hautes instances de l’État montre une volonté de part et d’autre de défendre ensemble le bien commun immatériel et non renouvelable qui est aujourd’hui le plus précieux.
Ce dialogue permanent a donc amené l’UMIVEM à faire des propositions sur :
– la consultation des associations lors des enquêtes publiques ;
– la création d’une péréquation entre terrains constructibles et terrains inconstructibles lors du zonage des PLU ;
– la consultation des associations lors des Etudes d’Impact de remembrements ;
– la création d’une commission (ou institution) départementale de contrôle des études d’impact dont la composition serait
paritaire ;
– la généralisation du principe des auditions publiques pour tout grand projet ;
– la modification des règles d’attribution des prêts à la construction pour qu’elles ne pénalisent plus les restaurations des bâtiments anciens.
De 1969 à 1983, l’UMIVEM a tenu ses assemblées générales à la Préfecture en présence du Préfet et des services de l’État.
Les dossiers des associations leur étaient adressés dans les 15 jours précédant l’assemblée pour que des réponses sérieuses puissent être apportées aux associations. A ces assemblées l’UMIVEM a accueilli deux ministres M. Delmas puis Brice Lalonde.
L’UMIVEM a invité à chaque assemblée un conférencier pour qu’il puisse apporter une aide aux associations sur un sujet précis.
Plusieurs thématiques ont ainsi étaient abordées :
– les études d’impact avec Madame Latournerie (du Conseil d’État),
– la décentralisation, avec un futur ministre de l’environnement, Corinne Lepage,
– les P O.S., les tribunaux administratifs avec M. Anton alors Président du Tribunal administratif de Rennes,
– le patrimoine architectural avec Geneviève Le Louarn, Conservateur régional de la DRAC,
– le rôle de la DIREN, l’urbanisme vu par les juges judiciaires avec M. Paul Didier et M. Mérimée Conseillers à Cour de Cassation,
– la protection de la nature avec le professeur Jean-Claude Lefeuvre, etc, etc…
Une concertation et une union forte du réseau associatif morbihannais
L’UMIVEM entretien une concertation et des échanges permanents avec son réseau associatif départemental en vue de construire ensemble un territoire juste et solidaire, respectueux des valeurs culturelles et environnementales du Morbihan. Chaque association membre du réseau UMIVEM trouve ainsi une écoute et surtout un relais important de ses revendications au niveau départemental. C’est en mutualisant les expériences et nos efforts que nous pourrons valoriser efficacement le patrimoine morbihannais.